Droits humains mis à mal

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Nouvelles technologies
Fast Fashion
Industrie alimentaire

Droits mis à mal

Connaissez-vous ce sentiment inconfortable quand, dans un magasin, aucun des articles proposés ne semble être issu de filières respectueuses des droits humains, sociaux ou de l’environnement ?

Si aucun consommateurs/trices ne souhaite acheter des produits fabriqués par des enfants, des personnes réduites au travail forcé ou au prix de graves pollutions, aujourd’hui, nul ne peut affirmer que ce n’est pas le cas pour les produits de consommation courante.

On recense de nombreux cas de violations des droits fondamentaux, tant dans le secteur bancaire, textile, alimentaire que celui des nouvelles technologies.

Connaissez-vous ce sentiment inconfortable quand, dans un magasin, aucun des articles proposés ne semble être issu de filières respectueuses des droits humains, sociaux ou de l’environnement ?

Si aucun consommateurs/trices ne souhaite acheter des produits fabriqués par des enfants, des personnes réduites au travail forcé ou au prix de graves pollutions, aujourd’hui, nul ne peut affirmer que ce n’est pas le cas pour les produits de consommation courante.

On recense de nombreux cas de violations des droits fondamentaux, tant dans le secteur bancaire, textile, alimentaire que celui des nouvelles technologies.

Fast Fashion.

Fast Fashion

La fast fashion a été témoin à plusieurs reprises de violations diverses de droits humains, environnementaux et du travail. L’industrie textile emploie 10 millions de personnes. La grande majorité en Asie, Europe de l’Est ou Amérique Latine travaillent de très longues heures pour un salaire qui ne permet pas aux travailleurs et travailleuses de vivre décemment. Des négligences à la sécurité des lieux de travail font régulièrement scandale. En 2013, la catastrophe de l’effondrement du Rana Plaza et ses milliers de victimes en est une triste illustration. Les travailleurs et travailleuses qui manifestent leur mécontentement face à leurs conditions de travail précaires se font violemment réprimer. L’industrie textile porte plusieurs cas d’abus de travailleurs migrants. Enfin, l’industrie du coton est non seulement responsable de pollution d’eau majeure à travers le monde mais également de cas de travail forcé notamment au Xinjiang où est produit près de 20% du coton mondial.

La fast fashion a été témoin à plusieurs reprises de violations diverses de droits humains, environnementaux et du travail. L’industrie textile emploie 10 millions de personnes. La grande majorité en Asie, Europe de l’Est ou Amérique Latine travaillent de très longues heures pour un salaire qui ne permet pas aux travailleurs et travailleuses de vivre décemment. Des négligences à la sécurité des lieux de travail font régulièrement scandale. En 2013, la catastrophe de l’effondrement du Rana Plaza et ses milliers de victimes en est une triste illustration. Les travailleurs et travailleuses qui manifestent leur mécontentement face à leurs conditions de travail précaires se font violemment réprimer. L’industrie textile porte plusieurs cas d’abus de travailleurs migrants. Enfin, l’industrie du coton est non seulement responsable de pollution d’eau majeure à travers le monde mais également de cas de travail forcé notamment au Xinjiang où est produit près de 20% du coton mondial.

Nouvelles technologies.

Nouvelles technologies

Les minerais présents dans nos smartphones et autres produits de nouvelles technologies sont malheureusement encore souvent teintés de sang et violations diverses des droits humains, droits environnementaux ou droit du travail. En République démocratique du Congo, les activités d’extraction de cobalt sont incriminées pour le travail d’enfants et des conditions de travail dangereuses pour la santé des travailleurs et travailleuses. Au Pérou et en Colombie, des entreprises exploitant des mines de charbon et cuivre sont coupables de graves pollutions de l’eau. Les manifestations et organisations locales s’insurgeant contre ces violations ont été réprimées à plusieurs reprises par la police et les forces de sécurité, faisant des morts et des blessés. La responsabilité implique jusqu’à nos banques qui investissent dans ces entreprises et filiales coupables de violations des droits humains.

Les minerais présents dans nos smartphones et autres produits de nouvelles technologies sont malheureusement encore souvent teintés de sang et violations diverses des droits humains, droits environnementaux ou droit du travail. En République démocratique du Congo, les activités d’extraction de cobalt sont incriminées pour le travail d’enfants et des conditions de travail dangereuses pour la santé des travailleurs et travailleuses. Au Pérou et en Colombie, des entreprises exploitant des mines de charbon et cuivre sont coupables de graves pollutions de l’eau. Les manifestations et organisations locales s’insurgeant contre ces violations ont été réprimées à plusieurs reprises par la police et les forces de sécurité, faisant des morts et des blessés. La responsabilité implique jusqu’à nos banques qui investissent dans ces entreprises et filiales coupables de violations des droits humains.

Les droits humains n'ont pas de prix
Industrie alimentaire

Industrie alimentaire

Dans le secteur de l’industrie alimentaire, le coût humain de l’exploitation des produits alimentaires est lourd. Cacao, crevettes, thé, agrumes, fruits exotiques, tomates… Des violations des droits humains et environnementaux sont constatés dans de nombreux secteurs : salaire en dessous du seuil de pauvreté, travail forcé de migrants dans les exploitations de tomates en Italie ou violences basées sur le genre dans des exploitations en Espagne, les cas de violations de ces droits fondamentaux de fournisseurs de nos grandes surfaces sont légion. Par ailleurs, la production de dattes ou olives provenant des colonies et territoires occupés arrive souvent dans nos supermarchés, ce qui est illégal au regard du droit international. Enfin, la production de soja utilisée pour nourrir le bétail est responsable de cas de déforestation massive, notamment au Brésil. Des entreprises de grande distribution sont citées dans un rapport de CorpWatchers comme participant aux chaînes de valeur où ces droits sont violés. Plus grave encore, des fournisseurs de ces entreprises sont impliqués dans des accaparements de terres et du travail forcé.

Dans le secteur de l’industrie alimentaire, le coût humain de l’exploitation des produits alimentaires est lourd. Cacao, crevettes, thé, agrumes, fruits exotiques, tomates… Des violations des droits humains et environnementaux sont constatés dans de nombreux secteurs : salaire en dessous du seuil de pauvreté, travail forcé de migrants dans les exploitations de tomates en Italie ou violences basées sur le genre dans des exploitations en Espagne, les cas de violations de ces droits fondamentaux de fournisseurs de nos grandes surfaces sont légion. Par ailleurs, la production de dattes ou olives provenant des colonies et territoires occupés arrive souvent dans nos supermarchés, ce qui est illégal au regard du droit international. Enfin, la production de soja utilisée pour nourrir le bétail est responsable de cas de déforestation massive, notamment au Brésil. Des entreprises de grande distribution sont citées dans un rapport de CorpWatchers comme participant aux chaînes de valeur où ces droits sont violés. Plus grave encore, des fournisseurs de ces entreprises sont impliqués dans des accaparements de terres et du travail forcé.

Études de cas